04 fév. 2024 : allons ailleurs

« Allons ailleurs, Pierre… »

Tu Me cherches là où j’étais hier,

Mais Je suis déjà ailleurs : en prière.

C’est dans ce lieu qui Me relie au Père,

Que Je suis. Établi dans le silence immobile,

Je Suis mouvement de l’Éternel : Son icône.

prier dans le désert 2.jpg

« Allons ailleurs, Pierre… »

Nul ne peut Me saisir, Me retenir,

Car tout passe, même Moi au milieu de vous…

Pourquoi Me demander plus de temps,

Quand Je vous offre l’éternité ?

Je ne M’arrête pas : Je passe.

Ma vie est grande Pâque : passage…

Vous non plus : ne vous arrêtez pas.

Ni à ce qui passe, ni ce qui se passe !

Les miracles et guérison ne sont que des signes…

Allez ailleurs, au-delà de ce qu’ils désignent !

Au cœur de votre cœur, se trouve la source

En vous le chemin, pour creuser jusqu’à elle.

Amen, en vérité, Je demeure en vous,

Car Je suis, et la source et le chemin.

fincamino

« Allons ailleurs… »

Dans les villages voisins, ceux encore plus loin

A la périphérie du connu, de vous-même,

Chez ceux que vous appelez « païens »,

Reflets de vos peurs, de ce qui vous gêne…

Je suis venu pour la Bonne Nouvelle : 

Qu’elle embrase les quatre coins de la Terre.

Que les recoins de l’âme, tapis dans l’impie

Soient touchés par Ma grâce et révèlent

La face cachée du Père, que tout appelle.

lisière du feu

Allons ailleurs,

Ma demeure n’est pas de pierre

Mais de chair et de cœur  : royaume des cieux

Où tout n’est que passage, pas sur le chemin,

Éternel renouveau, promis aux pèlerins.

pas_sur_sable

Allons ailleurs, Mon ami…

Il en est ainsi !

 

Podcast audio de ce texte à retrouver sur RCF :  https://rcf.fr/spiritualite/evangile-dun-poete et à écouter sur l’application de Prions en Église https://www.prionseneglise.fr/appli

L’évangile d’un poète est aussi un magnifique recueil.
Ave les peintures de Macha CHMAKOFF

Cliquer ici pour un aperçu.
Cliquer sur le lien suivant pour le recevoir : RECEVOIR

[Il est offert selon les pratiques de l’économie du don]

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc 1, 29-39

« En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait. Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était. Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. » Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons. »

Laisser un commentaire